À cheval entre la philosophie et la science, la psychologie nous offre des pistes de réponse à certaines questions existentielles. La question du bonheur est assurément l'une des plus belles interrogations humaines qui soit, puisque la réponse se trouve en chacun de nous. Ceci étant dit, divers auteurs s'entendent pour dire que le bonheur n'est pas une fin en soi et que c'est sa poursuite qui nous rend heureux. Encore faut-il avoir des objectifs à poursuivre et c'est probablement là que la vrai question se pose. Avez-vous des objectifs de vie qui vous motivent et qui vous valorisent en tant qu'être humain? En d'autres mots¸êtes-vous acteur de votre vie plutot que simple spectateur, sinon qu'attendez-vous?
Le rythme de vie typiquement nord américain auquel nous sommes tous confrontés peut être identifié comme un des obstacles au bonheur. C'est si facile de se laisser couler dans la vie sans se poser de question et de tomber dans cet engourdissement sans fin que nous impose la vie moderne. Pourquoi est-ce aujourd'hui une luxe de pouvoir s'offrir une vie de travailleur à temps partiel et de vivant à temps plein? Une question d'argent me direz-vous, g'engagements.
Une solution intéressante: la simplicité volontaire. Dompter la petite bête consommatrice qui s'active lorsqu'un manque se fait sentir en prenant le temps d'analyser le besoin réel derrière l'impulsion d'achat. Du coup on apprend à identifier nos besoins réels qui le plus souvent n'ont absolument rien à voir avec des objets de consommation mais plutôt avec nos frustrations émotionnelles.
C'est en prenant le temps de s'arrêter régulièrement pour sentir le temps qui passe qu'une meilleure connaissance de nos besoins profonds devient possible et c'est là selon moi le premier pas vers l'élaboration du projet de vie qui nous rendra heureux.
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